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Déficience Sensorielle

Dans le cadre de ce cours donnée par M. Gonda, il nous a été demandé de réaliser une analyse réflexive. Le cours se centrait sur deux types de déficience sensorielle, à savoir la déficience visuelle et la déficience auditive.

 

Ce sont deux déficiences que je ne connaissais absolument pas. L'apport théorique du cours m'a été précieux car j’ai pu entrer dans le monde et dans la peau d’une personne sourde, malentendante, aveugle et malvoyante. Comme Perrine Bigot, orthopédagogue, nous avait expliqué : “pour comprendre et aider un enfant avec un handicap quel qu’il soit, il faut d’abord se mettre à sa place et dans sa peau”.

 

La première partie du cours était consacrée à la déficience visuelle. Ce cours, malgré un apport théorique où nous avons appris les différents niveaux de déficience visuelle, le développement d’un enfant atteint d’une déficience visuelle, l’intégration dans les écoles ordinaires, etc., était un cours qui a rendu les apprentissages très concrets grâce à des activités explicitées ci-dessous et des videos.

 

L’expérimentation du port de lunettes simulant les différentes pertes de vision fut un moment très riche car j’ai pu comprendre ce qu’une personne aveugle ou même une personne qui a n’a qu’une perte partielle de sa vue peut rencontrer comme difficultés dans la vie. Il m’est plus facile, après ce genre d’expérience de mesurer les besoins et aménagements qu’une personne par exemple aveugle aurait besoin. Nous avons également appris à lire et à écrire le braille.

 

De plus, nous avons visionné le reportage de Lou « Lettres à Lou » réalisé par son papa. Lou est un garçon atteint d’une dysplasie-septo-optique (syndrome de Morsier).

Ce témoignage m’a beaucoup touchée car j’ai pris conscience du quotidien et des difficultés concrètes que rencontrent les personnes atteintes de ces déficiences et leurs familles. D’un côté, c’est magnifique de voir à quel point des parents se battent pour l'épanouissement de leur enfant. D’un autre côté ce reportage illustre l’incertitude, la peur, l’inquiétude que des parents vivent tous les jours et c’est pour cela que l’orthopédagogue doit être également très présent dans la prise en charge de la famille afin de les aider et de les accompagner.

 

Je n’avais pas pris le cours d’approfondissement et je le regrette. Les autres élèves de la classe ayant pris l’option m’ont expliqué leur visite au « Le Troisième œil ». Le Troisième oeil est une asbl créée en 2008 dont le but de sensibiliser, informer et diffuser sur la problématique du handicap visuel et l’aide des personnes non et malvoyantes,  afin de leurs offrir une meilleure qualité de vie. Cette visite avait l’air super intéressante. Ils ont découvert à travers des expériences, des jeux une multitude d’outils pour les personnes avec une déficience visuelle.

 

Heureusement, ils nous ont présenté leurs adaptations de jeux de société en faveur des personnes malvoyantes et aveugles. J’ai pu y jouer et j’ai adoré. Cependant je me suis rendue compte que c’était très fatiguant. Après 5 minutes de jeu, j’en avais déjà marre de jouer car je ne voyais rien …. En tant que future orthopédagogue, je réalise l’importance d’observer TOUS les besoins spécifiques de l’enfant mais également l'importance d’une prise en charge GLOBALE.  

 

Nous avons également abordé la déficience auditive. Nous avons eu la chance cette année d’avoir une élève malentendante dans notre classe. Je ne pèse pas mes mots en disant une chance car c’est une personne extraordinaire qui parle avec beaucoup d'honnêteté et de positivisme. Elle nous a apporté son témoignage à travers lequel nous avons pu lui poser un tas de questions. Ce moment fût très riche et intense. Ce cours est pour moi marqué par cette intervention qui restera un souvenir que je garderai à vie gravé dans ma mémoire.

 

En conclusion, j’ai trouvé ce cours très intéressant tant au niveau de la théorie que de la pratique. J’ai pu me rendre de compte des difficultés et des conséquences qu’une déficience sensorielle quelle qu’elle soit peut entraîner dans la vie quotidienne, familiale, sociale et professionnelle ou scolaire d’une personne. En tant que future orthopédagogue, je me sens cependant moins capable d’aider et d’accompagner ces personnes. Je pense que je ne poursuivrai pas  ma pratique vers ce type de population. Par contre, le rôle d’un orthopédagogue sera de d’encourager la mise en place d’une autonomie chez la personne en l’informant sur se déficience sensorielle, en observant ses besoins spécifiques (forces, faiblesses, …) comme expliqué ci-dessus pour par la suite proposer des aménagements raisonnables, en favorisant la confiance en soi, en accompagnant l’entourage et la famille , en coordonnant toute l’équipe disciplinaire dont l’enseignante et la classe s’il s'agit d’un enfant.

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