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Déficience motrice

Dans le cadre de ce cours donné par M. Gonda, nous avons eu une approche théorique très complète sur la déficience motrice et plus particulièrement sur l’infirmité Motrice Cérébrale ( les causes (anté/pré/postnatales), les symptômes, l’évolution et la prise en charge, les répercussions de l’IMC sur le plan pédagogique etc.).

 

Il est important qu’en tant que future orthopédagogue je sois capable d’analyser les besoins, les forces et les faiblesses d’une personne atteinte d’une déficience motrice. Par conséquent, je dois être également capable d’apporter des outils et des aménagements adéquats pour aider ces enfants dans leurs apprentissages et épanouissement personnel,  familial et scolaire. Pour cela, il me faut une base théorique solide que j’ai reçue grâce à ce cours.

 

Comme je n’ai pas pris le cours d'approfondissement je n’ai pas eu de “partie pratique”. Par exemple, lorsqu’un enseignant apprend qu’il recevra, dans sa classe, un élève ayant une déficience motrice, il est important qu’il se sente prêt à l’accueillir et qu’il ai trouvé des réponses à ses questions comme par exemple : en quoi cet élève est-il différent des autres? Quelles sont les particularités liées à la déficience motrice qui ont des répercussions sur les apprentissages de l’élève ? À quoi faut-il être attentif ? Comment l’aider sans le surprotéger? Quels aménagements en classe faut-il mettre en place? Sans le cours d’approfondissement, je ne peux répondre qu’à une partie des questions, malheureusement.

 

Cependant, j'ai trouvé sur internet un document extraordinaire qui met en lien toute la théorie vue au cours en l’illustrant par des schémas, des dessins et la partie pratique que je n’ai pas suivie : “l’élève avec une déficience motrice : au-delà des apparences, un oeil averti pour l’accompagner vers la réussite”. Ce document cible l’ensemble d’un personnel éducatif d’une école mais il serait intéressant et pertinent que tous les professionnels le lisent.

 

Pour la prise en charge complète de l’enfant IMC, je pense que je pourrais m’inspirer de ce document dans ses grandes lignes conductrices. L’orthopédagogue assurera plusieurs rôles: d’observation, de coordination, de prévention, d'accompagnement et sensibilisation de l’entourage de l’enfant.  

 

Nous l’avons vu au cours, les enfants atteints d’IMC ont souvent un suivi thérapeutique conséquent : kinésithérapie, ergothérapie, logopédie, psychomotricité, etc.

Dès lors, il est important que l'orthopédagogue coordonne et favorise une communication optimale entre toute l’équipe pluridisciplinaire entourant l’enfant. Il devra également centraliser l’avis et le point de vue des différents acteurs de terrain qui entourent l’enfant.

 

De plus, l’orthopédagogue devra veiller à ce que l’enseignant de l’enfant soit bien intégré dans l’équipe pluridisciplinaire  et accompagné dans la prise en charge car celui-ci a un rôle de grande ampleur et pas toujours facile auprès de l’enfant atteint d’IMC. Soutenir et accompagner l'enseignant et l’enfant ayant une déficience motrice en classe ordinaire est de première importance

 

Le succès de cette intégration, c’est-à-dire qu’elle soit, pour l’enseignant, une occasion de vivre une expérience professionnelle enrichissante et, pour l’élève, une occasion d’être placé dans des conditions optimales d’apprentissage, en dépend. Peu souvent confrontés à ce genre de défi, les enseignants ont, pour la grande majorité, peu d’expertise en ce qui concerne la scolarisation d’un élève ayant une déficience motrice. Ils ont donc besoin de soutien, d’informations, de conseils et d’outils. Si l'orthopédagogue se sent démuni suite aux aménagements raisonnables à mettre en place dans une classe , il doit impérativement consulter les membres de l’équipe pluridisciplinaire afin que ceux-ci l’aident à trouver les adaptations correspondants aux besoins spécifiques de l’enfant atteint d’une déficience motrice.

 

L'explication et la prévention  du handicap aux élèves de la classe est aussi importante car la différence fait peur. Au plus ils comprendront, au moins l’enfant sera rejeté du groupe-classe. Ce moment explicatif permettra également aux élèves de la classe de s’exprimer, de trouver des réponses à leurs questions , de parler de leurs peurs éventuelles etc.

 

Mais avant de sensibiliser, d’informer, d’accompagner, de coordonner toute l’équipe pluridisciplinaire, l'orthopédagogue doit veiller à ce que l’enfant lui-même comprenne son handicap, qu’il ait conscience de ses forces et de ses faiblesses afin que l’orthopédagogue puisse correctement analyser ses besoins afin de mettre en place une prise en charge dont un PIA (projet individuel d’apprentissage) et des aménagements adaptés aux besoins spécifiques de l’enfant.

 

Enfin, il est important de favoriser l’intégration de ses enfants (en fonction de leurs lésions et de leurs conséquences) dans les écoles ordinaires. Intégrer les enfants porteur d’un handicap quel qu’il soit  dans les écoles ordinaires est un projet qui me tient particulièrement à coeur comme expliqué dans plusieurs travaux sur ce e-portfolio.

Sources :

 

J-P, C. (2010)., Ligue des droits de l'enfant - Livre Blanc: Accueil de l'enfant malade ou handicap à l'école (éd. Rencontres ASBL), Bruxelles.

 

Ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche., (2015), l’élève avec une déficience motrice : au-delà des apparences, un oeil averti pour l’accompagner vers la réussite, ISBN 978-2-550-72213-7 (PDF), Québec.

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